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Les différents métiers du traducteur

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On peut croire de prime abord que la traduction est une activité binaire reposant uniquement sur la maîtrise de plusieurs langues. Mais en réalité, le métier de traducteur couvre plusieurs autres métiers le long du processus de traduction. Quels sont donc ces différents métiers exercés par le traducteur ?

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Chercheur

Certaines choses sont plus faciles à traduire que d’autres. Bien souvent, le traducteur doit néanmoins faire des recherches sur le sujet donné à traduire, tant et si bien qu’il devient lui-même expert dans le domaine. En effet, avant de traduire la documentation technique d’un pont élévateur, il est nécessaire de bien comprendre comment il fonctionne, quelles sont les pièces qui le composent, et quels sont les termes et le style d’usages pour de tels documents. Il y a donc en amont de la traduction toute une partie recherche, non seulement lexicologique et stylistique, mais avant tout informative, car en effet la traduction est un métier où l’on apprend énormément de choses à chaque projet.

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Écrivain

Les projets du traducteur peuvent être très différents les uns des autres. Cela signifie que le style d’écriture doit être adapté à chacun d’entre eux. En effet, si la documentation technique d’une machine requiert un style concis et précis, l’écriture d’un article web demande une toute autre formulation des idées. Une fois qu’il a bien pris connaissance de son sujet, le traducteur devient ainsi un écrivain, adaptant son style d’écriture au type de projet. Tantôt journaliste rédigeant un article, tantôt auteur littéraire écrivant un roman, tantôt rédacteur technique, le traducteur est rôdé à tous les styles d’écriture.

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Linguiste

Une fois le style défini, les mots choisis, le texte écrit, il reste une dernière étape cruciale, qui assure la qualité du travail : la relecture. Nous avons tous connu ces professeurs qui insistaient sur cette étape, et nous avions tort de ne pas les écouter. Sans relecture, pas de correction, c’est aussi simple que ça. En tant que linguiste aguerri, le traducteur se doit de relire systématiquement ses travaux avant de les rendre, et pour cause : la moindre erreur porte préjudice à sa crédibilité. Ainsi, la dernière étape du métier de traducteur est de scruter le texte produit à la recherche de la moindre coquille ou faute de frappe et de les corriger afin de rendre un texte impeccable. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir un traducteur proposer également ses services en tant que correcteur.

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En conclusion, le traducteur est en réalité bien plus qu’un simple outil de traduction, la traduction en elle-même ne représentant que l’étape intermédiaire du travail qu’elle nécessite. Chercheur, écrivain, linguiste, tels sont les différents visages du traducteur. Ce qui nous prouve une fois de plus que les traducteurs automatiques, aussi perfectionnés soient-ils, ne seront jamais plus qu’un simple outil d’aide à la traduction, et ne remplaceront jamais à eux seuls le magnifique métier de traducteur.

Rédigé le 06 Septembre 2019

Auteur : Anaïs Duval

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